Pour celles et ceux qui restent longtemps sur la selle, le cuissard en lycra et sa peau apportent le confort, mais aussi l’inconfort s’ils ne sont pas adaptés la morphologie de son utilisateur. Il existe des coupes hommes et des coupes femmes, la découpe de la peau n’est pas la même. Souvent lavé, s’il n’est pas de bonne qualité, il deviendra vite irritant aux coutures (il se porte sans sous-vêtement). Il vaut donc mieux éviter les premiers prix, qui se déforment et se détendent vite.
Choisir des vêtements confortables
Si l’on roule tous les jours, en changer quotidiennement évite bien des problèmes. Rien de plus simple à laver, mais il doit être très bien rincé et son séchage par temps humide peut prendre du temps. Il est donc préférable d’en avoir trois : un sur soi, un dans la sacoche du vélo et un à sécher. Pas trop écolo mais pratique pour accélérer le séchage : le sèche-main électrique du camping ou du café du coin. Sans bretelles, il est plus pratique pour les arrêts pipi, surtout pour les femmes. Assez cher à l’achat, la durée de vie d’un bon cuissard est cependant longue. Il existe en jambes longues ou courtes. Si l’on veut moduler, il y a la solution jambes courtes et jambières (très pratique).
À la ville comme sur le vélo
Pour un arrêt en ville, faire une visite ou des courses, on peut enfiler un pantalon par-dessus, pour les filles une jupe portefeuille fera l’affaire (ne prend pas de place et ne se froisse pas). Toutefois, certaines et certains ne le trouvent pas très élégant, trop connoté, trop moulant et lui préfèrent le short, le bermuda ou le pantalon (de plus en plus « deux en un », le « pantacourt » devient pantalon). Là encore, le confort prime : penser à éviter les coutures sur les fesses qui, sur la selle seront en surépaisseur, les fermetures éclair à la pliure du genou, les tissus trop raides ou trop épais qui manquent de souplesse. Éviter aussi les slips qui gênent : le plus confortable est sans doute la forme boxer sans couture (hommes ou femmes). Le gros intérêt des nouveaux tissus synthétiques est que tout sèche très vite, que la tenue de ville peut être la même que la tenue de vélo, et que, dans la sacoche, les sous-vêtements prennent moins de place que les cuissards.
La vareuse : l’enfiler, c’est l’adopter
La vareuse est le vêtement idéal de vos randos à pied, vélo, en bateau… Elle isole du vent, elle protège de la bruine. Ni trop chaude, ni trop froide, elle n’alourdit pas les sacoches, puisque vous l’aurez toujours sur le dos.
L’utilisation du Mérinos à vélo
Vous pouvez opter pour des tee-shirts en laine mérinos en voyage vélo : ils ont l’avantage de ne pas sentir mauvais, contrairement aux matières synthétiques et au coton. Ils régulent bien la température, tiennent chaud mais pas trop non plus. On peut les utiliser dans une large gamme de température : on peut les mettre en toute saison. Même mouillés par la transpiration, on n’a pas froid, contrairement aux vêtements en coton, le contact reste agréable. Vous pouvez le mettre parfois en guise de haut de pyjama aussi. Ils sont très polyvalents.
Enfin, les magasins de sport proposent maintenant des tee-shirts en mérinos pour la randonnée. Un tee-shirt mérinos pèse 150 g environ, il est idéal pour voyager léger. Le mérinos ne gratte pas, on peut le porter directement sur la peau. Il existe même des sous-vêtements en mérinos ! En cas de chaleur, on apprécie bien les courants d’air.